Faire ses courses en Hollande relève parfois du parcours du combattant: plusieurs embûches sont en effet dispersés sur le chemin du pauvre français en quête de nourriture (si on passe sur les différences en termes de goût culinaires)
- Au début j'ai pris peur car tous les magasins ferment en semaine à 18 heures ce qui me laissait peu de temps pour faire mes courses, surtout quand je sors tard du boulot (bon ici pour l'instant "tard" signifie vers 18h). Je me souviens encore de la première semaine à errer dans les rues commerçantes désertes car tout était fermés, à la recherche desespérée d'un supermarché pour les courses de survie. Après avoir repéré un autochtone avec un sac de supermarché je lui avais sauté dessus pour lui demandé d'où il venait. Et je me suis apperçu avec soulagement qu'il y avait plusieurs supermarchés en ville et qu'ils fermaient plus tard que les autres magasins, ouf !
- Ensuite la taille : habitués à faires mes courses dans un hypermarché Auchan ou Leclerc gigantesque, voire sur deux niveau, la taille des supermarchés locaux, digne d'un monoprix de province (voire plus petit que celui de Chartres), est un peu triste, surtout pour moi qui suis fan des grands hypermarchés.
- Problème qui peut s'avérer de taille parfois : la langue. alors certe, les packaging sont souvent explicitent (il est difficile de confondre une boite de mais avec des haricots, même pour un analphabète), d'autre fois, on s'aide avec le peu de connaissances que l'on a (on apprend très vite comment s'écrit tel ou tel aliment à l'étranger bizarrement ;), mais parfois tout cela n'est pas suffissant et on a parfois des mauvaises surprises. Le dernier exemple que j'ai en tête est la farine que j'ai voulu acheter. Difficile de différencier un pack de farine d'un autre quand vous en avez trois sortes différentes, pas de chance je suis tombé sur une farine spéciale avec des morceaux de je ne sais pas quoi à l'intérieur (bizarre, vous avez dit bizarre). A tester dans mes prochaines réalisations...
Cependant, on arrive la plupart du temps à surmonter tous ces obstacles, on s'adapte, on improvise etc...
Mais bon, il reste des lacunes, des manques, que je n'ai toujours pas réussi à combler : impossible par exemple de trouver du gros sel, j'ai eu beau cherché longtemps, je suis toujours à la recherche de cette denrées rare. Rare aussi la charcuterie: fini les rillettes ou le pâté, bonjour mousse de je-ne-sais-quel-animal à l'aspect pas très catholique. Idem pour la pâte feuilletée, voire pour n'importe quelle pâte à tarte d'ailleurs, mais les autres sont facilement faisable à la maison, mais la pâte feuilletée... c'est un gros vide dans ma vie. Alors après avoir discuté avec une française, il y aurais visiblement une combine, apparemment il vendraient des petits carrés de pâte feuiilletée, en les collants les un au autres et en réétalant la pâte, on arriverait à faire une tarte digne de ce nom, va falloir que je me remette à la chasse !
- Au début j'ai pris peur car tous les magasins ferment en semaine à 18 heures ce qui me laissait peu de temps pour faire mes courses, surtout quand je sors tard du boulot (bon ici pour l'instant "tard" signifie vers 18h). Je me souviens encore de la première semaine à errer dans les rues commerçantes désertes car tout était fermés, à la recherche desespérée d'un supermarché pour les courses de survie. Après avoir repéré un autochtone avec un sac de supermarché je lui avais sauté dessus pour lui demandé d'où il venait. Et je me suis apperçu avec soulagement qu'il y avait plusieurs supermarchés en ville et qu'ils fermaient plus tard que les autres magasins, ouf !
- Ensuite la taille : habitués à faires mes courses dans un hypermarché Auchan ou Leclerc gigantesque, voire sur deux niveau, la taille des supermarchés locaux, digne d'un monoprix de province (voire plus petit que celui de Chartres), est un peu triste, surtout pour moi qui suis fan des grands hypermarchés.
- Problème qui peut s'avérer de taille parfois : la langue. alors certe, les packaging sont souvent explicitent (il est difficile de confondre une boite de mais avec des haricots, même pour un analphabète), d'autre fois, on s'aide avec le peu de connaissances que l'on a (on apprend très vite comment s'écrit tel ou tel aliment à l'étranger bizarrement ;), mais parfois tout cela n'est pas suffissant et on a parfois des mauvaises surprises. Le dernier exemple que j'ai en tête est la farine que j'ai voulu acheter. Difficile de différencier un pack de farine d'un autre quand vous en avez trois sortes différentes, pas de chance je suis tombé sur une farine spéciale avec des morceaux de je ne sais pas quoi à l'intérieur (bizarre, vous avez dit bizarre). A tester dans mes prochaines réalisations...
Cependant, on arrive la plupart du temps à surmonter tous ces obstacles, on s'adapte, on improvise etc...
Mais bon, il reste des lacunes, des manques, que je n'ai toujours pas réussi à combler : impossible par exemple de trouver du gros sel, j'ai eu beau cherché longtemps, je suis toujours à la recherche de cette denrées rare. Rare aussi la charcuterie: fini les rillettes ou le pâté, bonjour mousse de je-ne-sais-quel-animal à l'aspect pas très catholique. Idem pour la pâte feuilletée, voire pour n'importe quelle pâte à tarte d'ailleurs, mais les autres sont facilement faisable à la maison, mais la pâte feuilletée... c'est un gros vide dans ma vie. Alors après avoir discuté avec une française, il y aurais visiblement une combine, apparemment il vendraient des petits carrés de pâte feuiilletée, en les collants les un au autres et en réétalant la pâte, on arriverait à faire une tarte digne de ce nom, va falloir que je me remette à la chasse !